Les catastrophes naturelles
(cyclones, tremblements de terre)

Les cyclones :

Les cyclones étaient vécus simplement : il n'y avait pas la pression et les diverses informations des médias comme c'est le cas aujourd'hui.

Nos aînés pressentaient l'arrivée des ouragans en observant la nature :

  • les crabes qui sortaient de la mangrove,

  • le cri de certains oiseaux (le pipirit par exemple),

  • les moisissures (pichons) sur les orangers,

  • l'immobilité des feuilles des arbres (il n'y avait pas un souffle de vent quelques heures avant l'arrivée de l'ouragan),

  • la chaleur étouffante,

  • l'abondance des fruits et des légumes durant les mois précédents,

  • étaient autant de signes qui laissaient présager l'arrivée du mauvais temps.

Le cyclone, comme la plupart des phénomènes de la nature, était considéré comme surnaturel et inspirait la peur. Pour certains, c'était une manifestation divine, signe que Dieu était mécontentement ou en colère.

Après le passage du cyclone, une chaîne de solidarité se constituait spontanément pour reconstruire ce qui avait été détruit.

Les tremblements de terre :

Les tremblements de terre inspiraient plus de peur que les cyclones car totalement imprévisibles et ils avaient donc un caractère encore plus surnaturel : "Cé Bon Dié ki ka fessé pié-ï a tè"  (C'est Dieu qui tape du pied par terre).

Un grondement sourd qui se rapproche, des animaux qui s'agitent, des oiseaux qui s'envolent précédaient de quelques secondes la secousse sismique.

Aussitôt, les gens abandonnaient toute activité pour se jeter à genoux et prier, implorer ardemment le Bon Dieu afin que le tremblement de terre s'arrête : "Bon Dié, préservez-nous ! Jésus, Marie, Joseph ! Jésus, Marie, Joseph !".

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