Les métiers disparus

Les métiers liés à la culture de la canne à sucre

La culture de la canne à sucre demandait beaucoup de main-d'oeuvre, de travailleurs agricoles. Voici quelques-unes des "professions" recensées :

  • Les sarcleurs, coupeurs et amarreuses qui comme les noms l'évoquent sarclaient les champs de canne, coupaient les cannes au moment de la récolte et les amarraient par tas pour faciliter le transport jusqu'à l'usine.

  • Les ti-band' (petites bandes) qui étaient constituées par les enfants qui mettaient du fumier, enlevaient les feuilles sèches des cannes, marchaient devant les boeufs pour les guider, etc.

  • Le commandeur : celui qui distribue les tâches, dirige, surveille et vérifie le travail dans les champs (c'était souvent un mulâtre).

  • Le géreur (souvent un béké) : c'est lui qui faisait la gestion des propriétés agricoles et qui prenait les décisions.

  • Econome : tient les finances, contrôle et gère le budget. C'est le bras droit du géreur.

  • Pour conduire les cabrouets ou charrues à boeufs, il y avait :

  • le guide : un enfant (le plus souvent) qui marchait devant les boeufs pour les diriger ;

  • le conducteur qui tenait et appuyait sur les bras de la charrue lors du labourage des champs ;

  • l'aiguillonner qui marchait à côté des boeufs armé d'un fouet ou d'une gaule munie d'un aiguillon d'acier et qui fouettait ou piquait les bêtes pour les faire avancer. Selon la taille de l'attelage, il pouvait y avoir deux aiguillonneurs.

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