Les
musiques traditionnelles
La
musique et par conséquent, la danse, ont toujours été
omniprésentes dans la vie des Antillais.
Déjà,
à l'époque de l'esclavage, les Noirs se réunissaient
après leur journée de dure labeur pour se ressourcer à
travers de longues veillées pleines de musiques, de
chants et de danses.
La
musique accompagnait presque toutes les activités du
quotidien : elle rythmait le travail dans les champs, la
coupe de la canne à sucre, les coups de main (koud'min)
qui consistaient à s'unir pour accomplir pour un des
leurs un travail important.
La
musique était bien sûr présente lors des fêtes mais
aussi lors des veillées mortuaires.
Toute
la communauté se rassemblait autour de la musique et de
la danse. Ces moments de détente générale permettaient
d'exprimer tensions et frustrations.
Les tambours et les
percussions
sont à la base des musiques traditionnelles antillaises.
Les
instruments traditionnels:
Le ka (en
Guadeloupe) : tambour, que l'on fabriquait à
l'aide d'une peau de cabri tendue sur un baril (un
quart). Aujourd'hui, le ka peut être fabriqué
à partir de tronc d'arbre évidé, de fût, de
tonnelet ... Le ka est l'instrument de base du
gwo-ka, musique traditionnelle de la Guadeloupe.
Voir photo.
Quelques
musiques :
Le quadrille : un commandeur
dirige les danseurs qui évoluent en cercle
accompagnés d'un orchestre composé de
clarinette, de violons, tambours, ti-bwa, banjo,
accordéon ...
Le bèlè : danse et musique
traditionnelles de la Martinique qui se décline
en trois genres musicaux : le danmiè, le bèlè,
la lin' klè avec, pour chacun, leurs danses spécifiques.
Le chouval-bwa : musique (de la
Martinique) rapide et entraînante composée à
partir d'un tambour à deux faces (tambour dé-bonda),
d'un tibwa, de cha-cha, d'une clarinette et d'une
flûte transversale en bambou. Musique "chouval
bwa" parce qu'elle égayait les manèges de chevaux
de bois lors des fêtes communales.
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