Histoire de cocos

 

 

L'île de la Martinique comme toutes celles de l'archipel des Antilles, est une grande réserve de fruits tropicaux. Lorsque l'on se promène le long des routes, on aperçoit toutes sortes d'arbres fruitiers : des manguiers, des bananiers, des arbres à pain, des quenettiers, des cocotiers, des goyaviers, ...

Certains fruits sont faciles à atteindre : parfois il suffit de les ramasser sur le sol. Si on est assez agile, on va les cueillir directement sur les branches de l'arbre, après l'avoir escaladé. Pour la majorité des enfants qui y vivent, c'est une chose banale que de grimper aux arbres pour se régaler de fruits.

Marcel, Claude et René avaient l'habitude de rendre visite à leur père qui travaillait souvent dans son champ. Ils en profitaient alors pour grimper aux arbres afin de cueillir des fruits qu'ils dégustaient sans attendre. Malgré leur jeune âge, ils savaient déjà grimper aux cocotiers. Cet exercice demande une certaine dextérité, voire une grande agilité car le tronc d'un cocotier est très droit, très élevé et sans aspérités.

Il existe différentes façons de grimper aux cocotiers. La plus facile, en apparence, consiste à chausser des sortes de crampons qui enserrent le tronc. On peut aussi clouer, le long du tronc et ce jusqu'au sommet, des morceaux de planches, à intervalles réguliers de façon à former une sorte d'échelle. Ces techniques pour atteindre les cocos à la cime des arbres sont plutôt utilisées par les marchands de cocos que l'on croise sur le bord des chemins, au côté de leur camionnette chargée de ces fruits fort appréciés pour leur eau, ô combien rafraîchissante, surtout lorsqu'il fait chaud.

suite

[Page d'accueil] [Haut de page] [Sommaire nouvelles]